Le portugais
compte aujourd’hui environ 240 millions de locuteurs et son importance
internationale ne cesse de grandir. Placé cinquième ou septième (cela varie selon
les indices utilisés) parmi les langues les plus répandues au monde, il vient
de susciter l’intérêt des
Chinois, qui ont créé des licences en langue portugaise dans leurs universités.
Chinois, qui ont créé des licences en langue portugaise dans leurs universités.
Il s’agit donc d’un
vaste univers, qui couvre des paysages radicalement différents et subit une
grande variété d’influences. Récemment installé en France, on me demande très
souvents si les différences entre la langue parlée au Brésil et celle pratiquée
au Portugal sont très importantes. Les Français sont d’ailleurs conscients de l’ampleur
de ces disparités, puisqu’ils disent ‘‘le brésilien’’
pour faire référence à ma langue maternelle – qui se décline, non par hasard,
en au moins deux méthodes Assimil :
Il faut souligner que le portugais est une langue présente sur les cinq continents (la carte en haut du texte ne le dit pas, mais il y a aussi des populations lusophones à Macao, en Chine). Cela vous permet d’imaginer que la façon de s’exprimer sur des territoires tellement diversifiés ne peut être que très hétérogène. Malheureusement, je dois avouer qu’au Brésil, nous avons très peu de contact avec la musique, le cinéma et la littérature de tous les pays membres de la CPLP (Communauté des Pays de Langue Portugaise). On sait imiter tant bien que mal l’accent de Lisbonne, mais beaucoup d’entre nous se méprennent et croient le reconnaître quand, en fait, on a affaire à un Angolais ou un Cap-Verdien – les Portugais, quant à eux, tendent à penser que les Africains lusophones parlent comme des Brésiliens !
Il faut souligner que le portugais est une langue présente sur les cinq continents (la carte en haut du texte ne le dit pas, mais il y a aussi des populations lusophones à Macao, en Chine). Cela vous permet d’imaginer que la façon de s’exprimer sur des territoires tellement diversifiés ne peut être que très hétérogène. Malheureusement, je dois avouer qu’au Brésil, nous avons très peu de contact avec la musique, le cinéma et la littérature de tous les pays membres de la CPLP (Communauté des Pays de Langue Portugaise). On sait imiter tant bien que mal l’accent de Lisbonne, mais beaucoup d’entre nous se méprennent et croient le reconnaître quand, en fait, on a affaire à un Angolais ou un Cap-Verdien – les Portugais, quant à eux, tendent à penser que les Africains lusophones parlent comme des Brésiliens !
Malgré ma
connaissance insuffisante dans ce domaine, je peux affirmer que les différences
entre le portugais du Brésil et celui du Portugal, qui peuvent entraîner une certaine
difficulté d’intercompréhension, concernent non seulement la prononciation,
mais aussi la grammaire et le vocabulaire. Dans un prochain texte, on parlera
du premier type de différences.
Merci à Gilles pour avoir contribué à améliorer ce texte.
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